Les bons rituels pour développer la confiance en soi.

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Les bons rituels en famille pour développer la confiance en soi.

Question de Vincent à Caroline 

[Vincent] Tu nous as partagé quelques petits conseils comme la colère au supermarché ou l’exemple en famille que tu viens de nous partager. Alors on a bien compris que la confiance en soi, c’est un tout et ce n’est pas juste des petites activités à faire avec son enfant. Est-ce que  tu as des petits rituels ou des petits conseils à donner pour peut-être aborder le sujet en famille ou avoir quelque chose qui puisse contribuer à ça au quotidien ? 

Interview Caroline Jambon : confiance en soi

Des exercices à partager ensemble pour développer la confiance dans le corps.

[Caroline] Moi ce que j’aime bien sur le côté confiance dans le corps, dont j’ai parlé des étages de la confiance en soi, la sécurité corporelle, avoir des petits exercices à partager ensemble, autour de la gestuelle, du corps, donc des petits automassages par exemple. 

On va trouver plein de choses sur internet. Il y a des petites vidéos de « do in en famille » ou des automassages par exemple aussi avec une balle de tennis sous le pied. C’est super agréable ou même des massages partagés en famille. Il n’y a pas besoin de compétences spéciales, juste des petits massages qu’on s’offre les uns les autres. Les parents massent les enfants, les enfants massent les parents. Ca, c’est vraiment des bons moments partagés en famille. Ca restaure le lien et ça construit cette confiance dans le corps.  

On peut aussi, moi il y a un truc que j’aimais bien avec ma fille quand elle était plus petite, c’était mimer des animaux qui donnent de la force. On peut faire le lion qui rugit, faire l’ours qui se gratte contre l’arbre, on peut faire King Kong le gorille. L’idée, c’est vraiment d’être dans le sol et d’occuper la place et ne pas hésiter à être ancré et à connaître son corps et à occuper l’espace. Tout ce qui va être autour autour du corps, il y a plein de petites choses aussi.

La chaleur apaisante, moi c’est un petit massage que j’aime bien où on pose la main sur la poitrine et on a l’impression que la main envoie de la chaleur dans le corps et puis il y a un petit côté aussi visualisation où on se sent rempli de chaleur. Cette chaleur va se diluer dans le corps et ça donne une sensation de bien-être, de confiance.

Laisser les enfants bouger librement, exprimer leur animalité.

Laisser aussi aux enfants du temps pour jouer librement, pour bouger. Alors oui, les enfants vont nous escalader, nous grimpe dessus, ils vont monter sur la table basse. Ils vont sauter sur le canapé, alors c’est pénible, ils vont aussi remonter le toboggan à l’envers mais ça participe aussi à l’exercice moteur en fait. Ils sont en train d’exercer leurs compétences motrices donc les laisser jouer librement, grimper, sauter.

Evidemment, on ne va pas les laisser sauter sur le canapé mais peut-être prévoir, vous savez, il existe des gros coussins microbilles, eh bien, peut-être en trouver un vieux en ressourcerie. Et celui-là sera le coussin sur lequel ils ont droit de sauter.

C’est d’aménager aussi l’environnement pour qu’ils puissent avoir ces compétences motrices et leur laisser ce mouvement libre, leur espèce « d’animalité », s’exprimer.

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Mettre en place un carnet des compétences pour toutes la famille.

Puis un petit exercice que j’aime bien, qu’on peut faire en famille, qui est assez chouette. C’est sur un petit carnet ou une simple feuille, lister des choses qu’on sait faire, des choses qu’on sait bien faire parce qu’on nous a dit qu’on savait bien le faire et puis qu’on aime faire pour lesquelles on prend du plaisir mais pas forcément en lien avec l’école parce que souvent on a tendance à tout ramener à l’école avec les enfants mais ça peut être par exemple

  • dribbler dix fois d’affilée avec un ballon de basket
  • savoir faire un gâteau tout seul, lire la recette de A à Z,
  • savoir allumer le four pour des enfants d’une dizaine d’années
  • aider un copain ou une copine à faire un exposé par exemple.

On va noter ce genre de chose, les parents les enfants, et on va y associer une qualité. Par exemple :

Aider un copain ou une copine à faire un exposé, c’est quoi ? Qu’est ce que ça révèle comme qualité ? Peut-être la solidarité, de l’entraide, de la gentillesse et puis essayer d’y associer des qualités pour dire « ça, oui moi je sais faire preuve de solidarité, d’empathie », « dribbler, je sais faire preuve de dextérité ».

L’idée est vraiment, à la fin de l’exercice, d’avoir trois-quatre qualités et puis ce qui démontre que je sais faire preuve de cette qualité. Ca, ça peut être des choses intéressantes aussi. 

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