HPI, Zèbre, capitaliser sur ses forces.

HPI capitaliser sur ses forces

HPI, Zebre, comment capitaliser sur ses forces ? Par Magali Barcelo

Question de Vincent à Magali Barcelo, psycho praticienne spécialiste dans l’accompagnement des personnes HPI et HPE.

Magali Barcelo : zebre capitaliser sur ses forces

Les 3 grands types de profil HPI.

Magali Barcelo : Il y a 3 catégories comme dans le reste de la population d’ailleurs.

  1. Il y a des gens qui sont à haut potentiel et qui très tôt trouvent leur voie, trouvent vraiment ce qui leur permet de s’épanouir dans la vie, trouvent un métier ou des personnes qui leur sont favorables, qui leur permettent de trouver un équilibre. Ces personnes-là, la plupart du temps, ne savent même pas qu’elles ont ce profil atypique parce qu’elles ne se sont pas posé la question.
  2. Il y en a qui sont entre deux, c’est-à-dire qu’elles sont atypiques mais qui ont des difficultés d’épanouissement dans leur vie professionnelle, amoureuse ou qui ont des vagues dans leur vie, ce n’est pas très équilibré, ou elles ont des frustrations, elles ont vécu des choses difficiles. L’un dans l’autre, elles arrivent quand même à s’épanouir, à avoir une vie équilibrée mais avec quelques frustrations qu’elles vont réussir à résoudre avec des activités extraprofessionnelles par exemple.
  3. Et il y a un troisième tiers où on retrouve des personnes en souffrance, qui ne parviennent pas à savoir pourquoi elles sont faites, ce qu’elles voudraient faire, elles n’arrivent à tenir, à aller au fond des choses, qui sont peut-être un peu plus complexes comme je le disais tout à l’heure. Elles n’ont peut-être pas eu l’environnement sécurisant pour les aider. Et là, ça peut aller jusqu’au suicide par exemple car elles n’ont pas su à temps qu’elles avaient ce profil atypique.

J’ai eu différents cas de figure parce que ça fait plusieurs années que je suis Gestalt thérapeute. J’accompagne de nombreuses personnes que j’ai commencé à rencontrer avant ma propre découverte et je les ai retrouvées après ou qui ont continué entre temps et où moi, j’ai pu comprendre qu’elles pouvaient être concernées par le sujet aussi et le fait de leur donner cet éclairage qui s’est avéré positif et juste une fois avoir fait le test, ça a été extrêmement positif et porteur pour elles, pour leur vie et leur équilibre. C’est pour ça que je trouve qu’il est important de le savoir quand on a quelques signes car ça permet vraiment de sortir de toutes ses souffrances notamment relationnelles ou de ses difficultés à s’intégrer dans la vie et à trouver sa voie et à prendre sa place.

HPI capitaliser sur ses forces

Capitaliser sur ses forces ça commence par se faire tester pour bien se connaitre ?

Magali Barcelo : Se connaitre soi-même est la priorité mais ce n’est pas une obligation. J’ai beaucoup de personnes qui s’interrogent et qui ont peur de passer le test par peur d’être déçues si elles ne sont pas atypiques. Là-dessus, je leur réponds que la question n’est pas de savoir où on se trouve réellement sur la courbe.

Ce qui compte vraiment, c’est de savoir où est notre place. L’exemple que je donne souvent lorsque j’anime des conférences ou lorsque l’on m’interroge sur le sujet, c’est une métaphore que j’ai trouvée assez parlante. Imaginez une tribu d’africains qui a toujours marché pieds nus et un jour, les choses changent et on leur dit que maintenant ils vont devoir porter des chaussures. Des gens qui ont l’habitude de courir très vite pieds nus, avec des chaussures, ça ne va pas être facile. Alors, quand on dira au grand chef que les chaussures vont du 36 à 45, il va directement répondre qu’il veut du 45 forcément c’est lui, le grand chef. Est-ce que vous pensez qu’avec du 45, il courra plus vite que les autres qui ont une pointure plus petite ? Bah non… Ce qui compte, c’est de connaitre sa pointure car si c’est trop petit, on ne pourra pas courir et si c’est trop grand, on ne pourra pas courir non plus. Par contre, si on a la bonne pointure, alors là, c’est top ! C’est exactement ça. Il faut savoir qui on est. Si on a des doutes sur son potentiel, il faut faire les tests.


Alors, les tests, l’officiel dit qu’à partir de 130 de QI, on est à haut potentiel mais c’est très discuté depuis un certain temps parce qu’une personne qui va avoir 128 ou même 125, la moyenne étant à 100, il y a quand même un gros écart. Mais, ce n’est pas parce que l’on est à 125 ou même à 120 qu’on ne peut pas considérer qu’on n’est pas dans ce fonctionnement d’un profil à haut potentiel. Il y en a à 140, 145 donc c’est le haut voire très haut potentiel mais il faut savoir que plus on est haut, plus on a des difficultés à s’adapter au monde car on est moins nombreux.

Ca représente combien de personne ? Quelle part de la population est HPI ?

Magali Barcelo : on considère qu’il y a 2% de haut potentiel, ce n’est pas beaucoup. En dessous si on regarde à partir de 125, de 120, plus on se rapproche du 100 qui est la moyenne, plus il y a de monde. J’ai envie de considérer aujourd’hui qu’il y a plus de 10% de personnes qui sont concernées par ce dimensionnel, ce haut potentiel.

Même si les puristes disent que c’est à partir de 130, il y a encore beaucoup de gens qui peuvent être en dessous mais qui sont aussi concernées par les mêmes effets. Donc, ça vaut le coup de le savoir et de s’adapter pour trouver pour soi, les meilleurs fonctionnements, les meilleures adaptations au monde pour se sentir bien

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