4 questions posées à Caroline Jambon (suite)

La coeducation emotionnelle

Caroline Jambon nous partage ses secrets sur la confiance en soi (suite)

Cet article fait suite au début de l’interview que vous pouvez retrouvez ici.

Blogueuse et autrice, Caroline Jambon partage depuis près de 10 ans toutes ses découvertes sur la confiance en soi, aussi bien dans son milieu professionnel que personnel

Caroline Jambon

Comment réussir à discerner si ce sont nos failles ou nos croyances qui entravent notre confiance en nous ?

La confiance en soi prend racine dans la double capacité de connaissance de soi / lucidité (connaître ses compétences, ses talents, ses ressources, ses forces, ses capacités à progresser en même temps que ses limites et les limites de l’environnement) et d’acceptation de soi / distance (faire la différence entre soi et ses résultats).

Dans cette optique, les échecs ne sont pas des preuves de la nullité mais deviennent des opportunités d’apprentissage à partir desquelles il est possible de tirer des stratégies pour le futur.

L‘intelligence émotionnelle constitue ainsi un pilier de la confiance en soi.

Cela requiert une certaine vulnérabilité d’accueillir les émotions comme des messagères sans les refouler :

  • Est-ce que cela fait oui ou non à l’intérieur ?
  • Y-a-t-il une contraction, une gêne en moi ?
  • Où est-ce que ça se passe dans mon corps ?
  • Qu’est- ce qui me dérange ? Qu’est-ce que j’éprouve et à quelle intensité ?
  • Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire ?
  • Qu’est-ce que ma peur me dit ? D’où vient-elle ?
  • Est-elle justifiée ?

Avoir confiance en soi n’est pas synonyme d’être sûr de soi mais de trouver la force d’oser malgré le doute, en pouvant compter sur des ressources tant internes qu’externes et sur une foi inébranlable dans la vie.

Nous pouvons également insister sur l’importance de l’admiration : nous admirons celles et ceux qui ont osé devenir eux-mêmes, parce qu’ils sont inimitables et donc inspirants.

Admirer quelqu’un dont l’exemple nous élève nous donne envie de révéler le meilleur en nous-même également.

Cela nécessite de bien se connaître afin de ne pas chercher à copier les autres : (re)prendre confiance en soi, c’est (re)trouver le chemin de notre vérité personnelle, de notre désir, de notre élan.

Comment trouver l’équilibre entre dépassement de soi et écoute de soi ?

Si l’on s’écoute vraiment, alors on ne se dépassera pas avec souffrance dans une optique « no pain no gain », mais on va plutôt adopter un effort juste.

Il ne faut pas se forcer à sortir de sa zone de confort mais chercher la joie et se donner le droit d’être fatigué, de ralentir, de se tourner vers des options plus faciles afin de fournir un effort parfaitement calibré pour progresser… et cela prend nécessairement du temps, un temps long que nous pouvons avoir du mal à supporter.

Avoir confiance en soi, c’est tenter sans savoir si cela va fonctionner mais y aller quand même, c’est se donner le droit de changer d’avis et de demander de l’aide, c’est accepter d’avoir peur et d’avoir besoin de plus de temps que prévu, c’est être convaincu que l’on peut réaliser le projet que l’on a conçu même sans savoir à l’avance le chemin qui y mènera, c’est peut-être aussi revoir les ambitions à la baisse, échouer, peut-être même abandonner… et se rendre compte qu’on y survit, tout en se donnant le droit d’être déçu, d’être impuissant, d’être en colère, d’être abattu.

Pour donner dès maintenant confiance en soi, retrouvez les kits éducatifs Osmose sur cette page.

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