Le résumé du livre de Marshall B. Rosenberg : La Communication NonViolente au quotidien
Écrit par Marshall B. Rosenberg, qui n’est autre que “l’inventeur” de la CNV, ce livre est une mine d’informations, pour toutes les personnes qui souhaitent démarrer dans cette thématique.
Illustré et ludique, il se lit facilement quand vous avez 10 minutes devant vous 🙂
Mais comme nous savons que votre temps est précieux, voici donc un résumé du livre « La Communication NonViolente au quotidien » en 6 grands points.
Introduction à la communication NonViolente
L’objectif de la CNV est avant tout d’améliorer notre relation avec les autres, notamment pour régler nos différends et/ou conflits avec bienveillance.
Communiquer avec bienveillance permet de recevoir et de donner autant de bénéfices pour l’un et pour l’autre, ce qui contribue à son bien-être et son estime de soi.
Cependant, très souvent, trois éléments de langage peuvent interférer dans notre capacité à communiquer et sont nommés par Marshall B. Rosenberg la “communication qui nous coupe de la vie” :
– La critique : “Ton problème c’est que tu es…”
– Le déni de responsabilité : “Ce n’est pas ma faute… “ / “Je n’ai pas le choix”
– Les exigences : “Il mérite d’être puni pour ce qu’il a fait”
La CNV et le livre se déclinent sur 4 points fondamentaux :
- Ce qui se passe en moi (observation, ressenti, besoins)
- Ce que je demande pour me rendre la vie plus belle
- Ce qui se passe en l’autre (son observation, son ressenti, ses besoins)
- Ce que l’autre demande pour se rendre la vie plus belle.
Ce que j'observe...
Ce que j’observe = ce qui augmente ou diminue mon bien-être.
Il est primordial de séparer nos observations de nos évaluations :
– La confusion entre les deux peut entraîner des interprétations erronées et une attitude défensive
– Séparer les deux permet de parler de façon dynamique plutôt que statique.
Exprimer mes sentiments
Exprimer mes sentiments fournit des informations sur mon degré de bien-être. Il est primordial d’être précis et d’éviter des mots vagues et généraux.
Attention à ne pas confondre les mots qui expriment plus mon interprétation des actes d’autrui plutôt que mes sentiments comme abandonné, délaissé, ignoré, pas apprécié, trahi etc…
Exprimer mes besoins
Le lien entre nos besoins et nos sentiments est primordial.
L’important est d’accepter la responsabilité de nos sentiments comme dans cette formulation :
– “J’ai été déçu que tu ne viennes pas parce que je voulais parler de choses qui me préoccupent.”
À l’inverse de :
– “Tu m’as déçu en ne venant pas ce soir.“
Demander ce que j'aimerais recevoir pour rendre la vie plus belle
Pour que s’épanouisse la bienveillance, nous devons également demander des actes susceptibles de combler nos besoins.
Attention à ne pas faire des demandes trop vagues et/ou abstraites.
Une demande doit correspondre à des actions concrètes.
Il y a une différence entre demander et exiger : nous désirons qu’il accueille notre demande non comme une exigence, une menace ou un ordre, mais comme une occasion d’exercer sa générosité.
S’il répond favorablement à notre demande, il le fera mû par un élan de bienveillance et éprouvera autant de plaisir à donner que nous à recevoir.
Accueillir ce qui se passe chez les autres et ce qu'ils demandent avec empathie
À l’inverse, quand vous écoutez quelqu’un, l’empathie est la clé.
Accordez le temps et l’espace dont il a besoin pour s’exprimer totalement et se sentir compris.
Focalisez votre attention sur les sentiments et besoins exprimés dans les messages d’autrui, cela vous évite de les recevoir comme des critiques, des attaques, des insultes ou des jugements.
Vous pouvez faire preuve d’empathie grâce à la paraphrase ou poser des questions complémentaires afin de vous assurer de la bonne compréhension des propos de l’autre.
N’oubliez pas que le message initial n’est que la partie émergée de l’iceberg, car votre interlocuteur n’a pas encore exprimé tous ses sentiments connexes.