4 questions posées à Géraldine Bindi
Pour les abonnés Osmose, vous avez eu plaisir le plaisir de découvrir sa BD pour enfant dans la box sur la confiance en soi. Géraldine est autrice et scénariste de bande dessinée. Elle a enquêté sur la confiance en soi et en a fait une BD pour les enfants car la confiance en soi est une clé du bien-être.
Nos lecteurs.rices se lancent dans un défi pour challenger leur confiance en eux.
Avez- vous des conseils pour que ce soit un succès ?
Oui, dans un premier temps, je leur conseillerais de clarifier leurs motivations et de visualiser leur réussite :
- Pourquoi veulent-ils gagner en confiance ?
- Quels seront les bénéfices d’un tel challenge ?
- Comment se sentiront-ils une fois ce défi remporté avec succès ?
Comment entretenir le terreau de la confiance en soi au quotidien quand on se sent submergé par nos doutes ?
La confiance en soi se développe dans le jardin de notre cœur.
Plus nous veillerons à ce que cette terre soit saine (notamment en y enlevant régulièrement les mauvaises herbes), plus nous penserons à l’arroser, et plus l’arbre de notre confiance en nous pourra s’enraciner et se déployer, par conséquent moins il sera sensible aux intempéries (évènements susceptibles d’ébranler notre confiance : trahison, échec à un examen…).
Les doutes sont comme des mauvaises herbes qui vont venir étouffer la plante que nous souhaitons voir grandir. Il est donc important de les identifier et de ne pas les nourrir.
Quand vous êtes submergés par vos doutes, reconnaissez-le, déliez le sac qui les contient, abandonnez-le et poursuivez votre chemin.
Cela peut sembler simpliste, mais l’honnêteté est l’un des premiers engrais nécessaires à la confiance en soi : reconnaître nos doutes et nos peurs nous permet d’avancer malgré eux.
Si on refuse de leur donner trop de crédit (donc trop de pouvoir), ils s’amenuiseront et finiront par disparaître. En plus de l’honnêteté vis-à-vis de soi, la confiance en soi a besoin d’être arrosée quotidiennement de bienveillance et de patience.
Si nous nous en voulons à chaque fois que nous doutons par exemple, cette rancœur va empêcher notre confiance en nous de croître.
De même, si nous nous jugeons parce que nous n’avons pas remporté le défi que nous nous étions lancé, en fait, à chaque fois que nous avons de mauvaises pensées nous concernant, nous affaiblissons notre « arbre à confiance ».
Quand vous doutez – ce qui est humain -, ces doutes ne doivent pas remettre en cause votre valeur ni votre potentiel.
L’arbre de la confiance en soi a aussi besoin de patience, et là, il s’agit d’un principe de réalité : la confiance ne grandit pas d’un seul coup suite à un déclic ou à un exercice réussi (dommage, mais elle ne serait pas si précieuse, sinon… !).
Elle a besoin de temps et se fortifie petit à petit… grâce à l’amour – que sont notamment la bienveillance, la patience et l’honnêté vis-à-vis de vous-mêmes – breuvage essentiel dont vous l’arroserez quotidiennement.
La suite de l’interview sera publié dans un nouvel article que vous pourrez retrouver ici.